nichoirs La Ville de Valenciennes protège la biodiversité et valorise son patrimoine naturel à travers de nombreuses actions environnementales, qu’on peut notamment observer dans les parcs et jardins, lieux privilégiés pour préserver la faune et la flore et gérer autrement les espaces verts. La Ville s’intéresse ainsi à la requalification du jardin de la Rhônelle, parc urbain de 5 hectares situé en centre-ville. La présence de la rivière et d’un bassin ornemental offre l’opportunité de développer un projet de gestion alternative des eaux pluviales, tout en intégrant une faune et flore locale plus diverse.L’éclairage y a également été totalement repensé pour mieux respecter la faune.Ailleurs en ville, la biodiversité est préservée grâce aux prairies fleuries, aux ruchers, à la gestion différenciée des espaces verts, à l’éco-pâturage… Depuis 2012, quatre chèvres sont associées à l’entretien des espaces verts.Renforcer la place de la végétation et de l’eau en ville constitue également une réponse aux évolutions climatiques, en contribuant à atténuer le phénomène d’îlots de chaleur urbaine. Parallèlement à l’amélioration du cadre de vie et la sensibilisation du public à la biodiversité, les démarches « nature en ville » composent l’un des trois axes de la nouvelle dynamique de développement durable adoptée en 2015 par la Ville de Valenciennes. Cette politique fait suite aux deux Agendas 21 portés par la Municipalité, lesquels ont durablement ancré le développement durable dans la gestion de son territoire et apporté une reconnaissance au niveau local, régional et national. Des nichoirs réalisés par les enfants, pour la nature Si vous avez remarqué, accrochés au tronc d’un arbre du jardin de la Rhonelle, de drôles de petits nichoirs colorés, recouverts de dessins, ne cherchez plus : il s’agit de l’œuvre des élèves de l’école du Cariot et de l’école Saint-Jean-Baptiste, en partenariat avec la Ville de Valenciennes. Cette initiative a pour but bien sûr de proposer de nouveaux nichoirs aux oiseaux et aussi de sensibiliser les enfants à la nature, à la biodiversité et au respect de l’environnement. Laissons place à la nature : ma commune sans pesticides ! Depuis le 1er janvier 2017, l’usage des pesticides chimiques est interdit sur l’ensemble des espaces publics tels que les espaces verts, les promenades et les voiries. Les méthodes d’entretien ont donc été totalement repensées et, pour se débarrasser des mauvaises herbes, les agents municipaux utilisent des méthodes alternatives comme l’arrachage manuel, l’utilisation de brûleurs ou encore de vapeurs d’eau chaude. Ces techniques, plus écologiques, demandent toutefois des passages plus fréquents. Avec 170 km de voiries et près de 340 km de trottoirs, les agents municipaux, qui pourtant redoublent d’efforts, doivent prioriser certains espaces et procéder pour d’autres à une gestion dite différenciée. Le désherbage des pas de porte, à la charge de chaque habitant, devra donc logiquement se faire sans produit phytosanitaire.